Je dois oser !

Comment repartir sur de bonnes bases, se fixer de nouveaux objectifs sans baisser les bras trop rapidement ?

Je vous rassure, c'est pour moi même une énigme que j'essaye de résoudre chaque année. Mais cette année plus encore, car j'ai véritablement envie de mener tout ce que j'entreprends jusqu'au bout. Aussi petits les actes soient-ils. Aussi insignifiantes les récompenses personnelles soient-elles. Je ne veux plus me trouver d'excuses. Je ne veux plus maîtriser aussi bien l'art de rester dans mon confort. 

Que ce soit pour le sport, le travail, les études, mon alimentation, mon organisation au quotidien... Revoir mon hygiène ainsi que mon équilibre de vie me semble important. Mais je ne souhaites pas me fixer des objectifs trop durs d'un seul et unique coup !

Pour garder la motivation sur le long terme, et gravir les paliers un à un, il faut je penses pour cela commencer par se fixer de petits objectifs au quotidien. Commencer sur du court terme, se satisfaire de toutes les petites réussites du quotidien qui mèneront indéniablement au succès. Le long terme lui sera justement alimenté par les efforts du quotidien qui auront payés.

Vous savez quoi ? 

J'ai toujours été une inconditionnelle rêveuse. Sauf que je ne me suis jamais réellement remonté les manches pour aller à la rencontre de mes rêves. 

J'ai longtemps cru que j'étais une énorme feignasse (dans le fond je pense trouver un certain confort à remettre à plus tard ce que je pourrais entreprendre aujourd'hui). En réalité, la procrastination que j'ai l'habitude de pratiquer cache des peurs inconscientes de l'avenir.

Je me suis rendu compte par le biais de certaines lectures ("Tremblez, mais osez !" de Susan Jeffers, en l’occurrence) que mes peurs m'empêchaient de vivre comme je l'entendais. Ma peur de l'échec me paralyse la plupart du temps. D'abord conscientes puis trop souvent inconscientes, mes peurs font que je n'OSE pas.

Le plus paradoxal c'est que je suis commerciale. D'apparence je suis quelqu'un de très à l'aise à l'oral, en public. Rigolote et taquine, mes amis disent de moi que je suis la fofolle avec qui ils ne s'ennuient pas. Au travail par contre, c'est tout à fait autrement. Plus je reste dans ma zone de confort, plus je m'éloigne de mon métier qui lui est sensé faire de moi une des personnes phares de la société. Un commercial se doit d'être sur tous les fronts. Et moi ... je suis sur mon fauteuil confortable, derrière mon petit écran d'ordi qui ne m'impressionne pas lui.

Seulement, tout dépend de la dose de confiance en moi du jour. Et cette confiance en moi varie aussi vite que le cours des actions de la bourse. Bref, ça en est plus que fatigant !

Le problème c'est que je ne suis pas à l'abris de perdre mes moyens d'un instant à l'autre. Je ne supporte plus cette petite voix intérieure qui me rappelle sans cesse "à quel point tu peux être nulle ma pauvre", ou "franchement là t'assure pas comme tu devrais", et encore "t'es pas faite pour ça, regardes la boite tourne très bien sans toi".

Je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas !

Le weekend dernier pour le réveillon du nouvel an je demande à mes copines quelles vont être leurs résolutions de l'année ? Elles m'ont répondu ne même pas y avoir pensé.

Et moi, étant la reine des résolutions (celles qu'on ne tient jamais lol), j'ai ouvert le bal. Je leur ai fait part de cette résolution : "M'enlever les doigts du cul". Aussi simple et élégant que ça. Et ouai !

Je me suis expliqué: "Je ne veux plus passer à côté de moi ! Je suis fatiguée de ne jamais rien oser. Fatiguée d'avoir peur de mes ambitions [...].

La zone de confort c'est cool, on est au chaud, on risque rien... d'ailleurs je risque tellement rien que JE NE VIS RIEN !"

Je suis trop souvent spectatrice de la vie des autres en fait. Aaah insta, que je t'aime toi et tes fils d'actualités qui ont le don de me faire rêver. Je voyage un court instant à travers la vie de ces personnes, pour au final revenir à moi en me rappelant que le temps (que MON temps) passe à une vitesse folle, et qu'il serait mieux de vivre par moi-même ces expériences plutôt que de les vivre à travers mon écran d'iphone.

Bref, pas de dépression en vue, juste une remise en question bénéfique. Je suis jeune, sans enfant, et sans mari. En début de carrière, une situation financière favorable, une famille toujours présente dans les bons comme dans les mauvais moments. Des amis plus rares qu'autrefois, mais toujours prêts à m'accueillir. Un chéri avec qui tout se passe pour le mieux. J'ai tout pour repartir sur de bonnes bases. Je n'ai aucune excuses apparentes pour repousser à plus tard mes projets ou mes objectifs de vie.

La seule et unique barrière aujourd'hui est: MOI-MÊME.

Je n'ai pas encore toutes les réponses à mes interrogations, c'est certain. Mais une chose est sûre, je ne veux plus laisser filer le temps en restant sur le banc de touche.

Je sais si bien que si l'on veut quelque chose dans la vie il faut s'en donner les moyens. Et par moyens j'entends: ne pas baisser les bras trop vite, ne plus se trouver d'excuses, ne plus procrastiner, ne plus regarder les autres vivre mais vivre par moi-même tout simplement, commencer et mener jusqu'au bout une action entreprise...

STOP à la Marion peureuse d'hier, je veux vivre pleinement !

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Avez-vous traversé les mêmes périodes de remises en questions intensives ?
En êtes vous ressorti(e) plus grand(e) ?
Comment vous y êtes vous pris pour ne pas abandonner ? 

Si d'autres articles dans le style de celui là vous plairait, faite le savoir ;)

Marion

Xoxo <3